Jacky Micaelli
Biographie
Jacky Micaelli est née à Bastia, dans le quartier Saint-Joseph, le 5 janvier 1955. Elle décède le 16 septembre 2017 des suites d'une longue maladie.
« J'ai chanté avant de parler. Je n'ai pas choisi, c'est ainsi !» racontait-elle.
Formée au chant par Jean-Paul Poletti, co-créateur de "Canta U Populu Corsu", formation pionnière du renouveau de la musique corse et d'un mouvement de prise de conscience politique et culturelle qui se développe au début des années 70, elle débute sa carrière en 1986, avec le prix du concours de chant de Radio France, la parution de son premier 45 tours : L'arcu di sperenza.
Grâce à son immense talent, Jacky est reconnue comme une grande artiste et sa renommée s'étend bien au delà des frontières.
En 1988 elle fait partie des Découvertes du Printemps de Bourges, où elle représente la Corse.
Elle remporte le prix des auditeurs Radio-France, lors du Trophée Radio France de la Jeune Chanson Française à Périgueux.
Toujours en 1988, à l'Opéra Bastille à Paris et au Festival de Lille, avec le groupe Donnisulana, elle interprète « A Hélène », l'oeuvre de Iannis Zenakis.
En 1989, elle joue et chante dans la comédie musicale de Mighé Raffaelli « A Pruvatoghja », au théâtre de Bastia.
Jacky Micaelli est lancée. Elle excelle aussi bien dans les chants sacrés que les profanes, la variétés, le jazz et le répertoire classique. Elle chante avec Jacques Higelin, dont elle deviendra l'amie, lors d'un spectacle au Grand Rex et au Cirque d'Hiver à Paris.
Jacky Micaelli interprète U Lamentu Di Ghjesu avec TAVAGNA
Sa voix puissante et belle ne triche pas. Elle chante vrai. Elle chante l'âme. Elle enchante l'âme !
De 1990 à 1992, elle fait une tournée nationale avec la compagnie de danse Balmuz dans « A Mossa », récital de chants et de danses de Jacques Patarozzi.
En 1991, au Festival du Film et des cultures méditerranéennes de Bastia, son interprétation de la cantate pour une voix de femme à « Matria » est un énorme succès.
Elle participe à la création Gesù al Sepolcro, oratorio de Giacomo Antonio Perti, qui lui vaudra de se produire La Fenice de Venise en 1988, à la basilique de Lourdes l'année suivante, à La Scala de Milan (1989), ou encore festival de musique de La Chaise-Dieu en 1992
Jacky Micaelli participe à la création Gesù al Sepolcro, oratorio de Giacomo Antonio Perti
A partir de 1992, elle entreprend une grande tournée internationale avec le groupe Donnisulana. Elle chantera au Japon, au Texas et dans toute l'Europe.
Au Japon, elle fait la connaissance de Kazumi Watanabé et du groupe de « chants d'Okinawa » au festival de Sado. Un deuxième voyage au Japon en 2000 en découlera, pour une tournée avec Kazumi Watanabé, guitariste de Jazz japonais.
En 1995, elle est l'invité d'honneur sur Franc3 Corse, dans l'émission "La Nave Va", aux côtés de Jean-Jacques Torre et de Michèle Donignazzi.
En 1996, elle chante et joue dans « A Pesta », adaptation corse de « La Peste » d'Albert Camus, de Jean-Pierre Lanfranchi.
Au cours de cette même année 1996, elle sort son premier Opus « Corsica Sacra ». Ce disque reçoit le grand prix du disque de l'Académie Charles Cros, le Choc du monde de la Musique et le Diapason d'Or ! S'en suit une grand tournée couronnée de succès.
En 2000, Jacky interprète "A cantata Corsica" de Jean-Paul Poletti au théâtre de Bastia et à Cannes.
Elle enregistre également Les Chants de la Liberté, avec Antoine Ciosi, parmi lesquels, une interprétation remarquable de «l'Affissu Zifrattu » adaptation de l'Affiche Rouge, du poète Jacque Fusina.
Puis, elle se produit dans plusieurs salles parisiennes réputées : Le Café de la Danse, l'Olympia, le Petit Journal, l'Européen, le Théâtre de la Ville, l'Opéra Bastille...
En 2001, elle part en tournée dans tout le pays basque avec E Voce é di E Pelle.
Au Festival de Londres, avec Donnisulana, elle rencontre Peter Gabriel.
En 2001, sortie de son second CD « A Mor'esca », dans lequel elle offre un voyage dans le bassin méditerranéen, rythmé de Blues, de Saudate, sans se départir de son âme corse. Ce voyage la conduit tout naturellement à intégrer le groupe Rassegna, pour y partager les sonorités du flamenco et de la polyphonie corse.
L'année 2003 est celle de la sortie de son troisième CD « Fiamma ». Ce CD est le fruit d'une très belle amitié et d'une complicité artistique entre Jacky Micaelli, Jean-Etienne Langianni et son épouse Marie. Les arrangements de Jean-Etienne, qui sont magnifiques, la communion que l'on devine entre eux trois, font de ce CD un bijou de spiritualité.
A partir de 2004, Jacky Micaelli et Jean-Etienne Langianni, animent ensemble des stages de polyphonies corses. La transmission était pour Jacky une raison d'être. Elle continuera à animer des stages jusqu'à son dernier été en 2017...
"Ce que j'essaie d'apprendre, ce n'est pas à chanter, mais le plaisir de chanter, de partager, de communier. C'est une thérapie de bonheur !" Jacky Micaelli
En 2005, sortie du double album « Ti Ricordi ». Avec André Jaume et Jean-Etienne Langianni (directeur artistique et guitariste), Jacky nous offre un délicieux panel d'émotions, un retour aux sources, un voyage dans le temps.
Cette année là, voit la création de « Stella Matutina », résultant des talents conjugués de Jacky Micaelli et de Jean-Etienne Langianni, consacrée à des chants à la Vierge selon la tradition ancestrale Corse. Jacky y interprète une partie en « messe brève » accompagnée par d'anciens stagiaires dont sa fille Sylvia Micaelli. Cette création a donné lieu à une tournée en Castaniccia, d'une participation au festival de Lorrach en 2008 et fera l'objet d'un enregistrement en 2009, au couvent de Corbara.
Fin 2009, préparation d'un répertoire de polyphonies corses et occitanes débouchant sur un CD intitulé « Corsi'Tania ».
De 2010 à 2012, Jacky et le groupe U Ponticellu tourne son répertoire « Stella Matutina » en Corse et sur le Continent.
En 2013, enregistrement de l'album « Corsi'Tania » avec le groupe U Ponticellu et le percussionniste Thomas Lippens.
Rencontre avec le groupe italien « Les Anarchistes », musiciens talentueux alliant la polyphonie corse au free jazz et rock. Ensemble, ils intègrent le projet européen « Sonate di Mare » qui se poursuivra en 2014.
Jacky Micaelli nous a quitté en septembre 2017. Cette grande voix s'est tut mais résonne encore dans notre cœur.
Sa fille Sylvia Micaelli, qui faisait partie du groupe U Ponticellu, constitué d'anciens stagiaires, et qui a été bercée par la voix de sa mère et nourrit de chants polyphoniques corses et autres depuis sa tendre enfance, a décidé de reprendre le flambeau.
"Je devais et je pouvais acter la promesse faite à ma mère quelques mois auparavant : reprendre le flambeau !"
Elle a créé l'Association « l'Arcu di Sperenza », avec Joanne D'Amico, également stagiaire de Jacky Micaelli pendant une dizaine d'années et avec Hélène Buti, sœur de Jacky.
A son tour, elle organise et anime des stages de chants polyphoniques corses pour perpétrer la transmission...
Malgré la disparition de notre regrettée Jacky Micaelli, le lien n'est pas rompu ; nous appartenons à une longue chaîne qui s'étend à l'infini. Ainsi opère la magie de la TRANSMISSION.
"Ce n'est pas tant le chant qui est sacré mais le lien qu'il créé entre les êtres". Philippe Barraqué
シルビア・ミカエリ
バイオグラフィー
Sylvia Micaelli, infirmière diplômée d’état de profession, est née le 4 Février 1976 à Bastia.
Elle est la fille de Jacky Micaelli, figure emblématique de la chanson corse, décédée en septembre 2017, née à Bastia et de Gilbert Micaelli retraité, né à Prunelli-di-Fiumorbu (Haute-Corse).
Autodidacte, elle manie différents arts : L’écriture, la peinture, le dessin, la danse, le théâtre…
Dans sa sphère professionnelle, Sylvia a su mêler sa passion du chant polyphonique corse aux soins qu’elle dispensait, chaque fois que la situation le permettait. C’est ainsi qu’elle a pratiqué le chant corse avec ses patients en services de psychiatrie à Marseille ou encore au sein du centre pénitentiaire des Baumettes où l’on pouvait entendre résonner sa voix, comme un souffle de liberté, à travers les murs de la prison…
Sylvia pratique le chant corse depuis toujours, initiée aux chants polyphoniques corses dès son plus jeune âge par sa mère. Durant toute son enfance, elle a côtoyé des chanteurs et des musiciens de tout horizon, ce qui lui a permis d'enrichir ses goûts musicaux et d'ouvrir son esprit à la diversité du monde.
Pendant plus de 10 ans, Sylvia a participé aux stages de chants polyphoniques corses sacrés et profanes que sa mère, Jacky Micaelli dirigeait. Le premier était coanimé par Jean-Etienne Langianni et se déroulait à Santa -Maria-di-Lota à proximité de Bastia.
Ensuite, ils ont eu lieu principalement au sein du couvent St. Dominique de Corbara en Balagne. Sylvia soutenait les « voix de tierces » dans leur apprentissage.
Elle a pu ainsi y développer ses connaissances d’une tradition orale ancestrale.
En 2008, Sylvia participe à la réalisation du projet artistique « Stella Matutina », album de chants dédiés à la Vierge, en intégrant le groupe U Ponticellu créé par sa mère. Elle y chante en voix de seconda, mais principalement en voix de terza.
Le CD Stella Matutina a été enregistré au couvent de Corbara (alors qu’elle était enceinte de son fils Florian), en avril 2009 et est sorti en avril 2010.
« Un des plus émouvant et inoubliables moments de cette expérience fut lorsque j’ai senti mon fils bouger, pour la première fois, dans mon ventre alors que j’étais en plein enregistrement d’un chant du CD Stella Matutina ».
Jacky Micaelli et le groupe U Ponticellu ont fait des tournées dans différents endroits de France et à l’étranger pour exporter leur patrimoine culturel et artistique au-delà de leur très chère île Corse :
• Festival Canti di Qui, en Corse (juin 2010)
• Festival de Lörrach, Allemagne (décembre 2010)
• Eglises Corses (juillet-aout 2010)
• Festival des Terre surelle en Sardaigne (été 2010)
• Théâtre Toursky à Marseille (mai 2011)
• Spectacle sons et lumières à Corbara sur Pascal Paoli (2011)
• Tournée dans les églises de Balagne (été 2012)
• Tournée dans les églises de Bastia (2012)
• Les Journées du Patrimoine (dès 2009) ...
En 2013, Jacky Micaelli et le groupe U Ponticellu enregistrent l’album Corsi’tania, composé de chants polyphoniques profanes corses et occitans.
Jacky Micaelli nous a quitté en septembre 2017 nous laissant orphelins. Afin de poursuivre l’œuvre commencée par sa mère, Sylvia Micaelli crée l’association L’arcu di sperenza le 21 juin 2018 ; elle tenait à créer cette association symboliquement le jour de la fête de la musique.
« Je ne pouvais pas, au décès de ma mère, « m’éteindre » en même temps qu’elle. Elle tenait tant à cette chaîne de la transmission du chant polyphonique, dont elle et moi étions deux maillons.
Il m’a fallu quelques mois, le temps nécessaire à mon deuil, pour me donner les moyens de concrétiser un des souhaits de ma mère : que je reprenne le flambeau ».
Aujourd'hui, Sylvia est présidente de l’association « L’arcu di sperenza » située à Borgo en Corse, dont l’activité principale est la « transmission du chant polyphonique corse sacré et profane ».
Elle anime à son tour, avec succès, des stages de chants polyphoniques corses profanes et sacrés. Ces stages ont lieu deux fois par an, en général au printemps et fin août, et réunissent des stagiaires venant de différentes régions de Corse, du continent et de l'étranger.
Elle insuffle un esprit de bienveillance au sein de ses stages. Cela permet de créer une belle harmonie parmi les stagiaires. Cela se ressent, entre autres, lors du concert de restitution de leur travail.
Lors du concert de restitution du stage de polyphonies corses d’août 2020, organisé par l'association l'arcu di sperenza, un trio composé des trois Co-animateurs (Sylvia Micaelli, Joanne D'Amico et Didier Cuenca) avait été formé pour l'occasion.
Le plaisir de chanter ensemble ce soir-là, les a conduits à envisager la création d'un groupe FIAMMA.
FIAMMA, ce fut d'abord le titre d'un cd, enregistré par Jacky Micaelli, Jean-Etienne et Marie Langianni, concrétisation de leur belle amitié. Aujourd'hui, les membres du groupe FIAMMA reprennent, entre autres, les titres de ce Cd, qui ont beaucoup de sens pour eux, dans lequel Jean-Etienne avait fait les arrangements.
Jean-Etienne a dit un jour à Sylvia :
« Qui, mieux que toi, pourrait continuer à faire briller cette flamme ? »
FIAMMA, c'est l'ensemble des petites flammes qui brillent au fond de chacun de nous et qui, en se rassemblant, peuvent former une belle et douce lumière. C'est aussi la lumière sacrée, ou lumière divine, sous laquelle nous espérons tous pouvoir nous réfugier, la paix intérieure.
« Ensemble, lorsque nous chantons, nous créons un espace-temps de recherche en commun de la vérité et du bien. Cette douce flamme est la manifestation d’une parcelle de cette lumière ; l’harmonie qui en découle est indissociable de cette transparence qu’on appelle Lumière ».
L'année 2021 fut une année riche de nouveaux projets dont :
– Sylvia a participé à la mise en scène d’un conte musical initiatique pour enfants « A Cunferenza di l’Accelli », écrit par Fanfan Griffi inspiré par le Manteiq Olteir, attribué au grand poète persan Farid Udin, et a animé des ateliers de théâtre pour enfants à Campile, en partenariat avec la société coopérative Orma creazione. Ces ateliers ont été l'occasion de créer une belle relation de confiance avec les enfants de Campile.
« Leur envie de découvrir le théâtre et leur enthousiasme m'ont permis de vivre des moments de pur bonheur. »
– En qualité de présidente de l’association L’arcu di sperenza et en tant que chanteuse au sein du Trio FIAMMA, Sylvia a coorganisé, en partenariat avec Frank Tenaille et l’équipe du « Le Chantier », centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde, une semaine d’actions à Correns dont les objectifs principaux étaient : le rayonnement de notre patrimoine culturel corse et la mise en lumière du Trio FIAMMA nouvellement constitué.
Durant cette semaine à Correns, le Trio FIAMMA a enchaîné diverses actions :
• Animation d’un atelier pédagogique auprès d’enfants d’une école primaire de Barjols.
• Concert en hommage à Jacky Micaelli dans la salle de spectacles « La fraternelle ».
• Animation d’un stage de polyphonies corses qui s’est clôturé par un concert de restitution au sein de l’église du village de Correns.
« Un grand merci à l'équipe sympathique du personnel du Chantier pour son accueil. Cette semaine fut riche de belles rencontres, de travail, d'adaptation à un environnement inhabituel et de nouvelles expériences. »
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« Quatre ans après la création de l'association l'arcu di sperenza, je constate que chaque pas, aussi petit soit-il, me mène toujours un peu plus près de ce vers quoi je tends. Dans ce cheminement, je ne suis pas seule.
Ma mère, Jacky Micaelli, m'accompagne. Je sens sa présence à mes côtés, jour après jour. Cela m'encourage et me réchauffe le cœur. La mort n'a pas eu raison du lien qui nous uni."
Joanne D'Amico
バイオグラフィー
Joanne est née à Paris le 25 mars 1951.
Dès l'âge de 8 ans, elle a commencé à chanter dans une chorale. A l'adolescence elle écrivait ses premières chansons, qu'elle chantait en s'accompagnant à la guitare. Ses sources d'inspirations, s'appelaient Barbara, Anne Sylvestre, Joan Baez...
Parallèlement, elle se prit de passion pour le théâtre. Par chance, sa professeure de français, Anicette Fray, ancienne élève de Louis Jouvet, lui fit intégrer sa troupe « la Compagnie des Jours Heureux », Elle avait 13 ans.
Plus tard, en 1969, Elle fut l'élève de René Simon dans sa célèbre école d'Art Dramatique. Lors du concours de fin d'année, elle obtint le prix spécial du Jury.
Puis la vie ne lui permit pas de poursuivre ses passions et elle dû entrer dans la vie professionnelle.
C'est à Genève que s'est déroulée sa carrière, dans la relation d'aide sociale.
Pendant environ 20 ans, elle s'est occupée des demandeurs d'asile arrivant en Suisse, puis des personnes atteintes du sida.
En 2001 elle quitta le milieu associatif pour entrer à la Radiotélévision Suisse, où elle a travaillé jusqu'à la retraite.
Une fois à la retraite, Joanne s'est mise à peindre. Essentiellement la mer, les vagues, les embruns... toujours à l'huile.
Elle aime la musique, le silence et les mots. Les mots pour rencontrer l'autre et partager. Les mots à écrire pour raconter. Les mots à lire, pour comprendre, pour apprendre et avancer encore et encore...
Elle a donné et donne encore parfois des cours de théâtre, d'improvisation. Joanne est clown également. Elle a durant quelques années arpenté les couloirs de la pédiatrie à l'hôpital de Thonon les bains pour aller à la rencontre des petits malades avec l'association « Les Semeurs de Joie ».
Joanne est corse d'origine, par sa mère. Elle a sans doute hérité de cette île son caractère entier et rebelle, son goût pour la solitude et l'indépendance !
Elle a découvert les chants polyphoniques grâce à Jacky Micaelli. Elle a participé à ses stages (deux par an) durant une dizaine d'années. Après son décès, Joanne a participé, avec Sylvia Micaelli, la fille de Jacky, à la création de l'association « L'arcu di sperenza », dont elle est membre fondateur.
Avec Sylvia Micaelli, elle coanime les stages de chants polyphoniques corses en soutenant les voix de tierce.
Lors du concert de restitution du stage de chants polyphoniques corses d'août 2020, Sylvia Micaelli, Didier Cuenca et Joanne D'Amico ont constitué un trio et l'idée de créer un groupe, pour poursuivre ce travail commun et cette collaboration, a germé. Ce groupe c'est FIAMMA.
En 2021, elle a participé à la mise en scène d’un conte musical initiatique pour enfants « A Cunferenza di l’Accelli », écrit par Fanfan Griffi inspiré par le Manteiq Olteir, attribué au grand poète persan Farid Udin, et à l’animation d’ateliers de théâtre pour enfants à Campile, en partenariat avec la société coopérative Orma creazione.
Ce fut pour elle l'occasion de renouer avec son amour pour le théâtre.
Elle a adoré faire faire des exercices d'improvisation à des enfants enthousiastes et curieux.
En partenariat avec Frank Tenaille et l’équipe du « Le Chantier », centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde (projet en cours de réalisation), elle a, pendant une semaine passée à Correns au sein du Trio FIAMMA, enchaîné diverses actions :
· Animation d’un atelier pédagogique auprès d’enfants d’une école primaire de Barjols,
· Concert dans la salle de spectacles La fraternelle
· Animation d’un stage de polyphonies corses qui s’est clôturé par un concert de restitution au sein de l’église du village de Correns.
Ce fut une expérience enrichissante et formatrice.