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Photo du rédacteurAsso. L'Arcu Di Sperenza

Biographies des membres du Trio FIAMMA, polyphonies corses

Animateurs des Stages de Polyphonies Corses organisés par l'Association L'Arcu Di Sperenza et membres du Trio FIAMMA.



SYLVIA MICAELLI



Sylvia Micaelli, infirmière diplômée d’état de profession, est née le 4 Février 1976 à Bastia, elle est la fille de Jacky Micaelli, figure emblématique de la chanson corse, décédée en septembre 2017, née à Bastia et de Gilbert Micaelli retraité, né à Prunelli-di-Fiumorbu en Corse.

Autodidacte, elle manie différents arts : L’écriture, la peinture, le dessin…


Dans sa sphère professionnelle, Sylvia mêlait sa passion du chant polyphonique corse aux soins qu’elle dispensait chaque fois que la situation le permettait. C’est ainsi qu’elle a pratiqué le chant corse avec ses patients en services de psychiatrie à Marseille ou encore au sein du centre pénitentiaire des Baumettes où l’on pouvait entendre résonner sa voix, comme un souffle de liberté, à travers les murs de la prison…


Elle est actuellement la présidente de l’association « L’arcu di sperenza » située en Corse, dont l’activité principale est la « transmission du chant polyphonique corse sacré et profane ».


Sylvia pratique le chant corse depuis toujours, initiée aux chants polyphoniques corses dès son plus jeune âge par sa mère.

Durant toute son enfance, elle a côtoyé des chanteurs et des musiciens de tous horizons, ce qui lui a permis d'enrichir ses goûts musicaux et d'ouvrir son esprit à la diversité du monde.


Sylvia a participé aux « Stages de Chants polyphoniques corses sacrés et profanes » animés par Jean-Etienne Langianni et Jacky Micaelli à la Maison Saint Hyacinthe à Santa -Maria- di- Lota à proximité de Bastia.

Au fil des années, elle a participé assidûment à l’ensemble des « Stages de chants polyphoniques corses sacrés et profanes » que Jacky Micaelli dirigeait. Lors de ces stages Sylvia soutenait les « voix de tierces » dans leur apprentissage. Ces stages se déroulaient principalement au sein du couvent St Dominique de Corbara en Balagne pendant plus de 10 ans. Elle a pu ainsi y développer ses connaissances d’une tradition orale ancestrale.


En 2008, Sylvia participe à la réalisation du projet artistique «Stella Matutina», album de chants dédiés à la Vierge, en intégrant le groupe U Ponticellu créé par sa mère. Elle y chante en voix de seconda, mais principalement en voix de terza.

Le CD a été enregistré au couvent de Corbara, en avril 2009 et est sorti en avril 2010.

Jacky Micaelli et le groupe U Ponticellu ont fait des tournées dans différents endroits de France et à l’étranger pour exporter leur patrimoine culturel et artistique au-delà de leur très chère île Corse :

- Festival Canti di Qui, en Corse (juin 2010)

- Festival de Lorrach, Allemagne (décembre 2010)

- Eglises Corses (juillet-aout 2010)

- Festival des Terre surrelle en Sardaigne (été 2010)

- Théâtre Toursky à Marseille (mai 2011)

- Spectacle sons et lumières à Corbara sur Pascal Paoli (2011)

- Tournée dans les églises de Balagne (été 2012)

- Tournée dans les églises de Bastia (2012)

- Les Journées du Patrimoine (dès 2009) ...


En 2013, Jacky Micaelli et le groupe U Ponticellu enregistrent l'album « Corsi'Tania », composé de chants polyphoniques corses profanes et occitans.


Afin de poursuivre l’oeuvre commencée par sa mère, Sylvia Micaelli crée l’association « L’Arcu di Sperenza » le 21 juin 2018 ; elle tenait à créer cette association symboliquement le jour de la fête de la musique.


« Je ne pouvais pas, au décès de ma mère, « m’éteindre » en même temps qu’elle. Elle tenait tant à cette chaîne de la transmission du chant polyphonique, dont elle et moi étions deux maillons. Il m’a fallu quelques mois, le temps nécessaire à mon deuil, pour me donner les moyens de concrétiser un de ses souhaits : reprendre le flambeau».


Aujourd'hui, Sylvia anime à son tour avec succès, des stages de chants polyphoniques corses, profanes et sacrés. Ces stages ont lieu deux fois par an, en avril et fin août et réunissent des stagiaires venant de différentes régions de Corse, du continent et de l'étranger.


L'avenir s'ouvre sur de nouveaux projets, dont :


- Poursuite de la programmation des stages de polyphonies corses dont un stage se déroulera, entre autres, avec les élèves du Centre de recherche et de formation vocale « Les Glotte-Trotters » dirigé par Martina A. Catella à Paris et des membres de la chorale "I Pichjarini" située à Porto-Vecchio.


- Un conte musical initiatique pour enfants « A Cunferenza di l’Accelli », écrit par Fanfan Griffi inspiré par le Manteiq Olteir attribué au grand poète persan Farid Udin, à mettre en scène et en musique, en partenariat avec la société ORMA CREAZIONE.


- Partenariat avec Frank Tenaille et l’équipe du centre « Le Chantier »; centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde (projet en cours de réalisation).


- Projets de concerts, d'interventions de sensibilisation et d'initiation à la polyphonie corse avec le groupe « FIAMMA » qui sont actuellement en cours de création…


Par ailleurs, lors du concert de restitution du dernier stage en août 2020, organisé par l'association l'Arcu di sperenza, un trio composé des trois co-animateurs (Sylvia Micaelli, Didier Cuenca et Joanne D'Amico) avait été formé pour l'occasion. Le plaisir de chanter ensemble les a conduits à envisager la création d'un groupe. Ce nouveau groupe s'appelle FIAMMA.


FIAMMA, ce fut d'abord le titre d'un cd, enregistré par Jacky Micaelli, Jean-Etienne et Marie Langianni, concrétisation de leur belle amitié.


Aujourd'hui, les membres du groupe FIAMMA reprennent, entre autres, les titres de ce Cd, qui ont beaucoup de sens pour eux, dans lequel Jean-Etienne avait fait les arrangements.

« Ces chants font vibrer notre âme et agissent, en nous, comme un baume ».

Jean-Etienne Langianni a dit un jour à Sylvia : « Qui, mieux que toi, pourrait continuer à faire briller cette flamme ? »

FIAMMA, c'est l'ensemble des petites flammes qui brillent au fond de chacun de nous et qui, en se rassemblant, peuvent former une belle et douce lumière.

C'est aussi la lumière sacrée, ou lumière divine, sous laquelle nous espérons tous pouvoir nous réfugier, la paix intérieure.

« Ensemble, lorsque nous chantons, nous créons un espace-temps de recherche en commun de la vérité et du bien. Cette douce flamme est la manifestation d’une parcelle de cette lumière ; l’harmonie qui en découle est indissociable de cette transparence qu’on appelle Lumière ».



JOANNE D'AMICO





Joanne est née à Paris le 25 mars 1951.


Dès l'âge de 8 ans, elle a commencé à chanter dans une chorale. A l'adolescence elle écrivait ses premières chansons, qu'elle chantait en s'accompagnant à la guitare. Ses sources d'inspirations, s'appelaient Barbara, Anne Sylvestre, Joan Baez...


Parallèlement, elle se prit de passion pour le théâtre. Par chance, sa professeur de français, Anicette Fray, ancienne élève de Louis Jouvet, lui fit intégrer sa troupe « la Compagnie des Jours Heureux », Elle avait 13 ans.

Plus tard, en 1969, Elle fut l'élève de René Simon dans sa célèbre école d'Art Dramatique. Lors du concours de fin d'année, elle obtint le prix spécial du Jury.


Puis la vie ne lui permit pas de poursuivre ses passions et elle due entrer dans la vie professionnelle.


C'est à Genève que s'est déroulée sa carrière, dans la relation d'aide sociale.


Pendant environ 20 ans, elle s'est occupée des demandeurs d'asile arrivant en Suisse, puis des personnes atteintes du sida.

En 2001 elle quitta le milieu associatif pour entrer à la Radio Télévision Suisse, où elle a travaillé jusqu'à la retraite.


Une fois à la retraite, Joanne s'est mise à peindre. Essentiellement la mer, les vagues, les embruns... toujours à l'huile.


Elle aime la musique, le silence et les mots. Les mots pour rencontrer l'autre et partager. Les mots à écrire pour raconter. Les mots à lire, pour comprendre, pour apprendre et avancer encore et encore...


Elle a donné et donne encore parfois des cours de théâtre, d'improvisation. Joanne est clown également. Elle a durant quelques années arpenté les couloirs de la pédiatrie à l'hôpital de Thonon les bains pour aller à la rencontre des petits malades avec l'association « Les Semeurs de Joie ».


Joanne est corse d'origine, par sa mère. Elle a sans doute hérité de cette île son caractère entier et rebelle, son goût pour la solitude et l'indépendance !


Elle a découvert les chants polyphoniques grâce à Jacky Micaelli. Elle a participé à ses stages (deux par an) durant une dizaine d'années. Après son décès, Joanne a participé, avec Sylvia Micaelli, la fille de Jacky, à la création de l'association « L'Arcu di Sperenza », dont elle est membre fondateur.


Lors du concert de restitution du stage de chants polyphoniques corses d'août 2020, Sylvia Micaelli, Didier Cuenca et Joanne D'Amico ont constitué un trio et l'idée de créer un groupe, pour poursuivre ce travail commun et cette collaboration, a germé. Ce groupe c'est FIAMMA.




DIDIER CUENCA

Didier Cuenca est animateur des stages de polyphonies corses et membre du Trio de Polyphonies Corses : FIAMMA
Didier CUENCA

Enseignant d'arts appliqués, musicien et chanteur, Didier Cuenca est né à Bastia le 20 septembre1971de l'Union de Monsieur Jean-Claude Cuenca enseignant de biologie et de Madame Alberte Cuenca née Tamagna, tous les deux mélomanes et choristes, s'étant rencontrés dès leur15ans au sein d'une chorale à quatre voix mixtes. La musique a toujours été omniprésente dans la famille puisque le grand-père maternel de Didier, Monsieur René Tamagna, prieur de l'archiconfrérie Saint Joseph durant de longues années, était déjà connu et apprécié à Bastia pour avoir une belle voix de ténor, et était demandé fréquemment pour chanter lors de cérémonies religieuses. Didier Cuenca poursuit ses études au collège Simon Vincinguerra (anciennement appelé Vieux lycée) puis au lycée Giocante de Casabianca de Bastia où il a son Bac A3 (Art Plastiques) puis continue ses études à l'université de Corse en section arts, section rattachée à l'université Paris VIII. Parallèlement il poursuit ses études musicales au conservatoire de Bastia Où il décroche la médaille d'or de flûte traversière, puis son DEM (diplôme d'études musicales).

En1988, alors étudiant en1ere au lycée Giocante de Casabianca, il se présente avec son ami pianiste Georges Pierrini au concours des Jeunesses Musicales de France (JMF), et remportent le1er prix en interprétant l'Andante en Ut de Mozart, et une fantaisie pour flûte et Piano composé par son ami, morceaux qu'ils interprètent ensuite à Paris au siège de L'UNESCO.


LES COLLABORATIONS MUSICALES


Déjà dès ses 16ans, il entre dans la chorale à quatre voix mixtes "Corse Joie", dirigée par Mlle Élisabeth Noyer, où chantent déjà ses parents. Il commence alors une très belle expérience humaine et polyphonique fondée sur le partage, avec notamment un échange chorale avec la ville italienne de Monte Fiore del l'Asso, qui le marquera tant humainement qu'artistiquement pour la suite de son tracé.

Sa première expérience de scène lui est donné dès1986 grâce à sa cousine Jacky Micaelli, une belle âme à la voix pleine et puissante, qu’il intègre au sein de ses musiciens. Il contribue à la réalisation de son premier 45-tours "L'arcu di sperenza" en enregistrant des parties musicales à la flûte traversière. Il accompagne alors sa cousine Jacky lors de nombreux événements qui le marqueront durablement. L'enregistrement de l'émission "Du côté de chez Fred" fut sa première expérience télévisée, Le printemps de Bourges, l'inauguration du Daniel Casanova, le concert pour la libération de Nelson Mandela, et bien d'autres souvenirs magnifiques. Mais aussi des moments simples de répétition où la joie et le plaisir du Partage brillait dans les yeux de chacun.

En 1989, alors étudiant à l'université de Corse, il entre dans le groupe "Isula", composé de Alain et Gilles Dominici, Anthony Esposito, Pierre Gambini, Nicolas Pinzutti, André Sekli, André Simoncelli, José Ugolini. Il contribue à l'enregistrement de deux albums, en enregistrant des parties de flûte traversière et en prêtant sa voix de basse. Le premier s'appelle "L'ultimu viaghju", enregistré en 1990 au studio Kallisté, et le second en1992 résolument novateur, se nomme "L’Anghju L'Infernu" enregistré à "L'International Studio" route de La Marana. Juste avant de partir faire son service militaire qu'il avait reculé pour finir ses études de manière à pouvoir achever sa formation d'enseignant d'arts Appliqués, il intègre brièvement le groupe "Diana di l’alba", groupe d'Antoine Marielli, pour lequel, en 1996, il contribue à la réalisation de l'album "Pueta".

Didier Cuenca part ensuite faire une armée musicale à Bézier où il intègre l'harmonie fanfare du CM96 en compagnie de son ami batteur Gérard Pianelli. Au gré des prestations, il entretient une belle parenthèse musicale doublée de belles rencontres.

De retour en Corse, il enseigne au collège Jean Orabona de Calvi, où il œuvre en tant que bénévole au sein du Svegliu Calvese. Il fait la connaissance de André Micoulaut, titulaire des orgues de l'église Saint Étienne de Brie-Comte-Robert avec qui il travaillera à la flûte traversière un répertoire essentiellement Baroque qu'ils donneront en concerts en Corse, notamment à la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Calvi, ainsi que sur le continent. Il entre également dans le groupe U Fiatu Muntese actuellement composé de Marcellu Duprat, Jean-Marc Bandini, Jean-Marc Fabrizy, Frédéric Giuntini et Stéphane Tailleu. Il partage alors de merveilleux moments musicaux et humains de1997 à 2016. Il eut l'honneur de chanter sous le sors de la coupole devant les académiciens pour la remise du1er prix Liliane Bettencourt de l'Académie des beaux-arts, prix remporté par le groupe en1998. Il enregistre deux albums de créations : le premier en 1999 "Parla u core", et le second en 2015 du nom de "Caminu" finira de sceller les amitiés. Pour ce deuxième opus du groupe, il signera les arrangements de quelques créations. Des moments chargés de magie furent partagés comme ce voyage en Grèce initié par le parfumeur Hermes pour chanter sur les hauteurs de l'île de Santorin, le 2 octobre 2000 avec la chanteuse grecque Dimitra Galani dans la douceur du soleil couchant sur la mer Égée. Collaboration avec l'ensemble Élixir, trio à cordes bastiais,

Composé de Celia Picchioli et Isabelle Giannelli au violon, et Anne-Lise Hererra au violoncelle, à l'occasion du spectacle Camini. Collaboration avec le groupe polyphonique percussif occitan "Lubarrut", pour une série de concerts communs en Corse et en Occitanie.

Il participe également à l'élaboration de l'accompagnement musical du conte "A Cunferenza di l’Accelli", conte soufi initiatique traduit en Corse à l'initiative de M. Fanfan Griffi.

En 2001, suite à un projet contre les incendies menés avec ses collègues, Patrizia Gattacceca, Nathalie Timotei et Rita Milani, il enregistre avec ses élèves une chanson entièrement créé pour l'occasion :"U Focu", doublé d'une exposition multisensorielle itinérante dans les établissements de Corse, afin de sensibiliser à la préservation de notre patrimoine naturel.

De 2000 à 2019, il fait également partie de la chorale à quatre voix mixtes "L'Ensemble vocal du Golo", où il continue de chanter des pièces de différentes cultures et temporalités avec des choristes devenus des amis par la longueur du chemin parcouru.

Suite à des ennuis de santé qui l'empêchent de faire beaucoup de route, Didier Cuenca quitte le groupe Fiatu Muntese en 2016 pour continuer l'aventure plus proche de Bastia avec le groupe polyphonique "I Campagnoli" déjà intégré en 2015. Il y restera jusqu'à fin 2019.La particularité de ce groupe polyphonique était l'accompagnement des voix par deux instruments solistes : un violon et une flûte traversière, se positionnant comme des voix. Pour répondre à la tessiture grave du chanteur, Didier Cuenca utilise pour l'occasion une flûte basse en bambou accordée en sol qu'il avait créé auparavant. Il s'agit également de sa première expérience de scène théâtrale à l'occasion de la pièce "Maria Gentile" écrite par Marie Ferranti.

L'année 2017 constitue un tournant dans sa vie, avec la disparition subite de son papa.

Véritable phare, Jean-Claude Cuenca partageait beaucoup de choses avec son fils, y compris la musique et le chant. Un arrêt cardiaque subit et foudroyant, l'enleva soudainement sans souffrances, laissant un vide abyssal parmi les siens et ses amis. En sa mémoire et pour lui

Faire honneur, la vie, la musique et le chant continueront. Cette même année funeste parti également Jacky Micaelli, qui quelques mois avant, et malgré la maladie, chantait de manière magistrale aux funérailles de son cousin.

Malgré l'épisode du Covid-19, l'année 2020 fut une année assez fructueuse pour Didier Cuenca, puisqu'après avoir quitté le groupe "I Campagnoli" pour conviction personnelle, le nombre de collaborations musicales s'accélère. La pianiste et chanteuse Emma# (Emmanuelle Marini) l'invite à l'un de ses concerts à l'auditorium de Pigna en tant qu'invité virtuel par vidéo interposée. Pierre Gambini, artiste auteur compositeur interprète, invite Didier Cuenca à enregistrer à la flûte de pan le thème musical de la série télévisée "Une île", pour la chaîne ARTE.

Il intègre également un groupe composé de musiciens autour d'un jeune chanteur pour l'élaboration d'un projet de premier album à venir.

Il entre simultanément dans le groupe "Tempvs Fvgit" composé de Hervé Muglioni, Éric Natali, Gérard Rossi, Patrick Vignoli, et prête son aide à sa cousine Sylvia Micaelli pour l'encadrement de son stage de chants polyphoniques qui débouchera vers la création du projet "FIAMMA" avec sa cousine Sylvia Micaelli et Joanne D'Amico. Pour Didier Cuenca, l'entrée dans ces deux formations n'est pas anodin car, en effet, c'est une sorte de retour aux sources.

D'une part Tempvs Fvgit est très proche du quartier St Joseph : trois chanteurs du groupe y sont confrères, et les répétitions s'y déroulent. D'autre part, chanter avec sa cousine Sylvia est en quelque sorte une perpétuation du geste artistique ancré dans la famille depuis plusieurs générations.


DEUX FORMATIONS AUX RÉPERTOIRES DIFFERENTS


- Avec Tempvs Fvgit la Messe Vultum Tuum de la région du Nebbiu,une messe romaine de la Haute Antiquité, à coloration byzantine, dédiée au Saint-nom de Marie, messe perdue dont on doit à Corinne Bartolini, ethnomusicologue, la récente redécouverte. Hormis cette messe, le répertoire de Tempvs Fvgit est essentiellement composé de créations polyphoniques dépoussiérant et renouvelant sans complexe la polyphonie Corse, proposant un nouveau chemin créatif.


- Avec FIAMMA, l'interprétation de chants multiséculaires. Des chants profanes remontant aux racines de notre patrimoine insulaire, et des chants sacrés, sauvés de manuscrits Franciscains oubliés, grâce au travail préalable de l'ensemble Organum de Marcel Perres.


Ces chants, berceau de pureté, harmonisés par Jean Étienne Langianni, permettent aux trois voix de l'ensemble Fiamma de se rejoindre dans la plénitude de la lumière, dans une humanité pleine et entière, ciment humain nécessaire à toute œuvre commune.


Des univers totalement différents mais qui ont en commun des valeurs essentielles aux yeux de Didier Cuenca : « l'amour, le partage, la sincérité. La musique est avant tout une belle aventure humaine, un partage qui ne souffre d'aucun clivage de langue ni de culture ».


LES PROJETS


Malgré l'insondabilité du futur, les projets à venir foisonnent dans la certitude et l'accomplissement d'une vérité sans cesse partagée.

Actuellement en travail sur le spectacle "Ora", suite au déplacement en Pologne malgré la pandémie pour un concert original radiodiffusé, et après être intervenu dans l'émission littéraire"21cm"dédié à Jérôme FERRARI sur Canal+, deux nouveaux spectacles sont en cours d'écriture avec Tempvs Fvgit, ainsi que de futures programmations internationales.

Avec sa cousine Sylvia Micaelli le projet de conte musical "A Cunferenza di L’Acelli" à destination des primaires est en travail avec l'association ORMA, des ateliers de chants et des concerts, doux moments de partages, sont en préparation.


Après avoir parcouru différents horizons musicaux et géographiques, Didier Cuenca aime à dire que "La boucle est bouclée! Tant de chemins parcourus et revenir au début : le quartier Saint Joseph, berceau de la famille, là où est née ma Maman, là où se sont rencontrés mes parents, où ils se sont fiancés, et se sont mariés.

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